Archives de catégorie : SOINS – THERAPIE

Avertissement – Mise en garde

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En Europe, le praticien MédiThérapeute n’a aucun titre pour poser un diagnostic (sauf bien sûr s’il est lui-même médecin), car il s’agirait alors d’un exercice illégal de la médecine.

Le recours aux soins d’un médiateur praticien de la MédiThérapie ne peut donc s’effectuer qu’en l’absence d’affection caractérisée qui relèverait de la compétence d’un médecin (ou sous le contrôle d’un médecin). La MédiThérapie n’a pas vocation à se substituer à la médecine moderne. Elle ne peut donc en aucune manière apparaître comme une médecine alternative.

Il s’agit au contraire d’une thérapie complémentaire (au même titre que par exemple : la psychothérapie, la psychanalyse, la phytothérapie, l’homéopathie, l’acupuncture ou l’ostéopathie), dont la place au côté de la médecine moderne n’est pas contestable.

L’un des dangers liés à l’exercice de ces thérapies complémentaires, est la possible absence de garantie du patient sur la qualification du praticien ou sa probité.

L’aveuglement ou l’ignorance de professionnels insuffisamment formés, confrontés à une affection grave (tumeur, désordre mental majeur) ou à caractère évolutif, peut conduire à mettre en péril la vie du patient par un protocole de soins inadapté.

Le praticien pourrait alors se rendre par exemple responsable d’abus de confiance et de non-assistance à personne en danger voire d’exercice illégal de la médecine.

 

Philippe Lamy

A quoi reconnaître un sujet « HyperSinistroCéphale » ?

Nos deux hémisphères cérébraux : un couple à l’équilibre fragile

Dans un vieux ménage, il arrive que l’un des conjoints ait pris l’habitude – au fil des années – de faire confiance à l’autre, concernant certains sujets ou tâches et de s’en « désintéresser ». Pourquoi s’en occuper, puisque l’autre s’en occupe si bien ? Il peut s’agir de la tenue des comptes, de la vaisselle, des ampoules à changer, de l’éducation des enfants, voire même de la politique.

Or, qu’arrive-t-il, lorsque le conjoint « compétent » disparaît ? L’autre se retrouve alors dans un grand désarroi. Pour survivre, dans des conditions socialement « normales » et harmonieuses, il doit alors se reconstruire.

Il arrive aussi que l’un des deux conjoints décide de trop de choses, envahisse l’espace vital de son conjoint, jusqu’à l’acculer parfois à l’asphyxie. Il convient alors, soit d’envisager la séparation, soit de tenter une médiation conjugale, pour rétablir l’harmonie, dans le couple.

Au sein du couple, les prérogatives et l’attribution des tâches peuvent être totalement asymétriques. Pour autant cette spécialisation doit être librement consentie et les droits, notamment à la parole, doivent rester les mêmes. Si cette règle n’est pas respectée, c’est un facteur de souffrance, pour celui qui cède devant l’autre. Et, à terme, c’est une menace pour la réussite du couple.

Il en va de même de l’équilibre entre notre hémisphère cérébral gauche et notre hémisphère cérébral droit. Le droit  de chacun à la parole doit être respecté. Les choix ne doivent pas être faits par routine (comme si tout avait pu être décidé, par commodité, à l’avance). Et les décisions importantes ou impliquant un certain changement de cap doivent être prises de manière démocratique, entre les deux cerveaux ! Si cette règle n’est pas respectée, c’est un facteur de souffrance, pour l’hémisphère qui cède devant l’autre. Et, à terme, c’est une menace, pour la réussite et même la santé globale du sujet. Le déséquilibre peut prendre deux formes extrêmes :

  • Certains êtres velléitaires et veules se vautrent dans l’instant présent et sont incapables de se projeter dans la réalisation d’une œuvre de moyen terme. Ils ne bâtissent rien et vivent, au jour le jour, dans la précarité. De manière caricaturale, certes (et/ou symbolique), on peut les dires victimes d’un cerveau droit trop dominant.
  • Dans notre société moderne, plus nombreux sont, sans doute, les être trop policés, trop civilisés qui, empêtrés dans le projet, dans les règles sociales, dans le « qu’en dira-t-on ? », n’entendent plus les aspirations de leur être animal et refusent le plaisir du corps (ou le cantonne dans des limites si étroites qu’il ne s’exprime ainsi quasi jamais ou de manière incomplète). De même manière, ceux-ci, plus nombreux, peuvent être considérés comme victimes d’un cerveau gauche hypertrophié.

Les sujets de cette deuxième catégorie sont ici désignées sous le terme de sujets HyperSinistroCéphales (ou HSC/ cf. ACCUEIL).

Rappel : Cette présentation binaire est avant tout une image, un peu simpliste et symbolique, parce que notre cerveau est complexe et que toutes ses zones sont interactives. Il existe cependant une représentation commode, certes schématique et conventionnelle, qui isole deux grandes zones « spécialisées », aux fonctions différentes et complémentaires : les hémisphères cérébraux gauche et droit.

Le sujet HyperSinistroCéphale : un être anxieux

Le sujet HSC est un sujet souvent fragile et – au fond – peu sûr de lui (voire angoissé). Il s’est bâti un monde de convictions, de règles, de présupposés, de routines qui ont pour but de mettre en échec les aléas de l’imprévu. La résistance et au changement et la peur de sortir des rituels et routine sont d’ailleurs un trait caractéristique évident des sujets HSC, qui sont peu ouverts aux opportunités de changement.

Il est peu à l’aise dans le plaisir de l’instant présent, mais – pour autant – ne se projette pas vers l’avenir de manière positive. Il n’envisage souvent l’avenir que pour imaginer les catastrophes dont il aimerait se protéger. En amour, par exemple, il redoute l’échec et se contente souvent de rester accroché à l’être élu, comme une moule à son rocher, de crainte de l’imprévu. Il souhaite surtout pouvoir compter sur un soutien et un amour indéfectibles, de la part de l’autre, et se convaint, en retour, que l’autre est son seul horizon.

Le sujet HSC redoute tout échange trop impliquant avec les autres, car cela pourrait le perturber. Ainsi, il se livre peu et manifeste peu de curiosité à l’égard des autres. Il s’habille de manière discrète et prude, souvent en noir (le gris et le blanc étant ses seules fantaisies vestimentaires). Il ne montre surtout rien de ses sentiments, de ses interrogations et se place sur la défensive, si on l’interroge de manière trop personnelle. Il est en retour peu à l’aise lorsqu’il s’agit de comprendre les sentiments des autres ou de faire preuve d’empathie.

Il vit mal les conflits entre la personnalité qu’il s’est forgée (et a donnée en représentation à son entourage) et les pulsions intimes de son cerveau droit.

Laisser « parler » son cerveau droit

Dans un cerveau routinier, il arrive que l’hémisphère droit ait pris l’habitude – au fil des années – de s’en remettre à l’autre, concernant certains sujets ou tâches et de s’en « désintéresser ». Pourquoi s’en occuper, puisque l’autre s’en occupe si bien ? Le sujet ne perçoit alors souvent pas que lorsqu’il dit non à certaines opportunités nouvelles c’est son seul hémisphère gauche, qui a décidé. Et que la proposition n’a même pas été débattue ! Exemple typique : Un individu stressé, tendu, enfermé dans l’échec et la routine, aurait besoin de massage, pour réveiller son cerveau droit, se rééquilibrer et s’ouvrir à de nouvelles perspectives. Or, c’est précisément cet individu là qui, d’une part refuse, mais surtout qui est incapable d’imaginer et de décrire ce qui pourrait se passer, s’il acceptait. Il occulte cette perspective et ne souhaite pas l’envisager : son cerveau droit est écarté, voire anesthésié.

Pour aider un tel individu à sortir de cette routine mortifère, il convient souvent de l’aider à faire l’effort d’imagination nécessaire, pour envisager, visualiser, ce qu’il a refusé par réflexe et/ou par routine. Il est parfois lui même étonné que l’hypothèse écartée par lui a priori, ne présente en fait, de son propre point du vue même, ni danger, ni inconvénient sérieux. il reconnait alors qu’il ne l’avait d’abord écartée que par réflexe ou peur du changement. On trouve dans la littérature un exemple savoureux de cette contradiction entre les deux hémisphères cérébraux avec le personnage de M. Berthaud, du roman de Marcel Aymé, Le Bœuf clandestin, un végétarien engagé surpris, en pleine nuit, dévorant un beefsteak…

Philippe Lamy

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