Manque d’estime de soi / timidité

La timidité est un des champs privilégiés de l’association MédiThérapie. C’est ici la réconciliation de l’individu avec l’ensemble de ses congénères qui est recherchée, et pas seulement avec tel ou tel parent, conjoint collègue (ou autre), comme dans la médiation familiale (par exemple). Mais cette réconciliation de l’individu passe par une réconciliation avec lui-même, son image, sa voix, son histoire personnelle…

Un manque d’estime de soi handicapant

Face à de nombreuses situations courantes, le timide souffre de son manque d’affirmation de soi. Il se laisse dépasser, bousculer dans la file d’attente du cinéma. Il n’ose pas prendre la parole en réunion. Il reste à l’écart, dans les soirées, les cocktails… Le timide peine aussi à s’adapter aux situations sociales nouvelles. Il développe une anxiété exagérée. Son regard sur lui-même est négatif. Il ne se sent pas « à la hauteur ». Il n’est pas sûr de lui.

Les grands timides n’osent pas accomplir leurs rêves et « passer à l’acte ». Ils regrettent ensuite les occasions ratées qui leur fournissent un motif supplémentaire de ne pas s’aimer. Incapables de faire le premier pas, les timides ne parviennent pas à aller vers l’autre. Ils bafouillent quand ils prennent la parole en public. Ils préfèrent ainsi souvent se taire pour éviter d’être exposés au regard de l’autre.

Et si le champ de l’expression verbale les panique, celui de la communication gestuelle, de l’expression des émotions, les bloque encore davantage. Ils sont ainsi incapables de montrer ou d’exprimer leurs propres émotions et de comprendre celles des autres.

La peur de l’échec

Le timide n’ose pas s’engager, car il a peur de tout rater. Sa peur est d’autant plus grande que ses réactions sont exagérées. S’il est critiqué, c’est pour lui synonyme de rejet. Si on lui oppose un refus poli (à une proposition définie dans le temps), il se sent définitivement flétri et humilié. Ses pensées restent négatives. Il ne sait pas voir que, pour tous les autres, la vie est faite d’autant d’échecs (facteurs de progression), de difficultés et de déceptions que de réussites. Il sur-investit les relations sociales et reste persuadé que seuls les individus les plus brillants – les autres – ont le droit d’expression.

La timidité, liée à un manque d’estime de soi, peut donc devenir réellement invalidante.

Une réelle possibilité de changer

Si vous ne supportez plus ce rôle de figurant silencieux, si vous voulez savoir défendre et affirmer vos opinions, savoir aborder avec assurance les situations inconnues et inspirer le respect d’autrui et si votre désir de changement est réel, alors vous devriez y parvenir.

Pour s’imposer aux autres, il faut avant tout s’imposer à soi même, c’est-à-dire développer sa confiance en soi. La plupart du temps, l’inhibition sociale résulte d’une peur d’être critiqué et jugé, et donc de n’être plus aimé. Cette dépendance aux regards des autres exprime un défaut d’estime de soi. Retrouver confiance en vous est l’étape indispensable si vous voulez développer votre charisme et votre influence sociale (cf. Réussir, s’accomplir. Et trouver son « rôle », dans la société des hommes).

Les erreurs de jugement et/ou de comportement du timide ne sont cependant pas irréversibles. L’association MédiThérapie propose notamment des thérapies appropriées à ces cas qui méritent une grande attention et une prise en charge adaptée (cf. Thérapie brève (ou cognitivo-comportementale)).

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Philippe Lamy

Le protocole proposé par MédiThérapie

MédiThérapie propose une démarche de médiation véritable, entre le timide et lui-même (c’est-à-dire la représentation qu’il a de lui-même), son environnement social, entre ses hémisphères cérébraux gauche et droit. Rappel : Notre cerveau est complexe et toutes ses zones sont interactives. Il existe cependant une représentation moderne, certes schématique et conventionnelle, qui isole deux grandes zones « spécialisées », aux fonctions différentes et complémentaires : les hémisphères cérébraux gauche et droit.

Au-delà de l’entretien initial (approche systémique), qui vise à dépister les complexes, blessures morales et frustrations, rencontrées par le sujet, le thérapeute peut être amené à combiner une démarche qui s’apparente à la thérapie comportementale (ou cognitive), à travers, par exemple un recours aux jeux de rôles (cf. cette catégorie), à l’expression corporelle ou la photographie. Le sujet réapprend ainsi à se regarder, accepter et aimer son image, à investir l’espace et s’y déployer.

Cette thérapie permet d’affronter progressivement les situations redoutées. Elle s’effectue dans un rapport interactif avec le thérapeute. L’accent est mis sur les causes réelles du comportement qui pose problème, plutôt que sur les causes inconscientes.

Suivant les cas et le degré de gravité de la timidité rencontrée, le thérapeute attirera l’attention du timide sur le vaste champ de la communication non-verbale, souvent ignorée des timides. Ses attitudes, sa gestuelle, ses positions dans l’espace, ses expressions lui seront même montrées à l’écran, si un enregistrement vidéo s’avère souhaitable. De même, il pourra être recouru à la photographie artistique (lien photographie thérapie), pour réconcilier le sujet avec son image.

La communication non-verbale a autant d’impact, sinon davantage, que le strict message verbal. Le timide doit donc apprendre à mieux connaître ces messages implicites qu’il fait parvenir à son interlocuteur (afin de pouvoir les maîtriser). De même, il apprendra à mieux identifier, chez l’autre, les émotions et messages non verbaux, que sa propre inquiétude de lui-même lui avait fait ignorer, jusque là.

La durée du protocole est variable, de quelques séances à plusieurs semaines.

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