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Êtes-vous un « bon coup » ?

Les questions les plus fréquentes, posées aux sexothérapeutes

Si quelqu’un apprend, dans un dîner, que vous êtes sexologue ou sexothérapeute, vous serez parfois assailli.e de questions. Les plus fréquentes sont relatives aux difficultés sexuelles et à la performance.

Et que répondre, si ce n’est que – hors des problématiques organiques – les principaux dysfonctionnements relèvent du mental ?

On pourrait ainsi dire que le véritable organe du plaisir sexuel c’est le cerveau et pas seulement les zones génitales / cf. https://medi-therapie.com/plaisir-sensuel-lacher-prise-et-pleine-conscience/). Ainsi, pour être bien dans son corps (et accessoirement dans celui de l’autre) il faut être bien dans sa tête. 

Les couples trouvent plus ou moins d’harmonie ou de connivence émotionnelle dans la relation amoureuse… et plus ou moins de plaisir. Et bien sûr le peu de cours d’éducation sexuelle reçu à l’école ne suffit pas à faire de nous des amants performants. Savoir comment placer un préservatif sur une banane peut se révéler utile, mais notoirement insuffisant pour comprendre la psychologie de l’autre sexe, ainsi que ses besoins sensoriels et émotionnels et surtout comment le/la mettre en confiance et l’accompagner dans la montée de son désir et l’atteinte de son plaisir.

Mais que faut-il alors savoir, comprendre ou ressentir pour être un partenaire sexuel honorable (ou plus familièrement un bon coup) ?

De bonnes conditions mentales

C’est paradoxalement dans une rencontre d’un soir (sans véritable enjeu) qu’on est le plus à l’aise, le plus naturel et spontané. En effet, ce qui gangrène la qualité de nos relations sexuelles c’est bien souvent le contentieux qui existe au sein du couple constitué. Car, s’il y a des rancœurs ou des comptes à régler, notre cerveau gauche ressasse, rumine et turbine, pénalisant gravement tout espoir de nous laisser aller au lâcher-prise, à la bienveillance, à la tendresse et à la plénitude de l’ici et maintenant (cerveau droit). Nous sommes ainsi moins sensibles à nos propres émotions comme à celles de notre partenaire. Or, notre stress est en la circonstance particulièrement contagieux. C’est ainsi que, passés quarante ans, une impressionnante proportion de couples déserte le champ amoureux / cf. https://www.spring-medicare.fr/sexologie/.

Voici pourquoi les préliminaires en amour sont aussi importants… mais pas seulement quelques minutes de papouilles et de léchouilles mais bien quelques heures quelques jours ou quelques semaines de bienveillance et de gentillesse partagées / cf. https://www.linkedin.com/posts/philippe-lamy-03760119a_amour-sexualite-harmonieconjugale-activity-6769541119052132352-613S?utm_source=linkedin_share&utm_medium=member_desktop_web

La performance requiert donc dans un premier temps de bonnes conditions mentales et notamment de ne pas avoir de « trous noirs énergétiques » au niveau du cerveau gauche (injonctions de performance, crainte de décevoir, stress, rancœurs, frustrations, colère etc.) / cf. https://www.spring-medicare.fr/energie-libido/energie-vitale-libido-jeunesse-eternelle/

Ne pas oublier son propre plaisir

Une autre condition primordiale, c’est de ne pas faire passer au second plan son propre désir ; ce qui conduit, dans les cas extrêmes, à ce chacun attende l’autre et que personne ne prenne son pied. À l’opposé bien sûr, l’étoile de mer (homme ou femme) qui attend seulement de l’autre qu’il l’amène au plaisir, tout comme la bête furieuse qui se démène comme une. forcené.e à la recherche de son propre plaisir est un mauvais coup. 

Ceci posé, ne quittez jamais le champ de bataille sans vous être assuré.e que l’autre a connu un certain plaisir (et si possible un orgasme) sans tenter de l’aider à l’atteindre si nécessaire. Dans le cas inverse, vous lui laisseriez une certaine frustration au cœur et au corps… et une piètre impression. 

En dernier lieu il faut aussi un minimum de savoir-faire et de connaissance des mécanismes de la montée du désir et de l’atteinte du plaisir chez l’autre. Pour cela, il ne faut pas craindre de tenter de découvrir ses goûts, ses fantasmes, les conditions matérielles importantes pour elle/lui (musique, décor etc.), ses zones sensibles etc… Le bestseller les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus est un peu dépassé, mais sa lecture peut cependant donner quelques pistes. Enfin, chaque homme et chaque femme à des désirs, une sensibilité épidermique, un rythme respiratoire, des attentes (notamment émotionnelles) etc. qui lui sont propres… et varient également selon les circonstances.

La créativité au secours de l’ignorance

Les modalités ou la procédure idéale pour accompagner l’autre au plaisir varient d’une personne à l’autre et d’un moment à l’autre et il convient d’avoir une immense capacité de compréhension des signes infimes que l’autre manifeste (mordillement des lèvres, chair de poule, cambrure du rein, accélération du souffle, grognements…).

Ceci suppose d’avoir une certaine sensibilité, un sens de l’écoute, de la créativité et quelques connaissances théoriques des mécanismes physiologiques et psychologiques à l’œuvre… ou d’être doué pour l’improvisation et la découverte de chemins personnels…

Et surtout, la pratique sexuelle la plus aboutie et satisfaisant est fondée sur la confiance, la bienveillance, la tendresse et si possible l’amour et elle s’affranchit de toute aspiration à la performance.

Enfin, la pénétration n’est pas forcément l’exercice le plus intéressant, mais en revanche il est le plus touchy (et souvent décevant) car c’est celui qui confronte le plus les partenaires aux difficultés d’une cadence mal coordonnée. C’est aussi lors de la pénétration que les troubles de l’érection ou d’éjaculation prématurée viennent tout gâcher… comme si deux êtres doués d’intelligence et de sensibilité ne pouvaient rien mettre en œuvre de différent que ce qui n’a jamais marché et ce pour quoi ils ont tendance à oublier qu’ils ne sont pas doués. Einstein disait : « La folie c’est de faire tout le temps la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

Les massages de toute nature, en pleine conscience et le slow sex, avec son/sa partenaire attitré (ou pas) sont les meilleures voies vers un lâcher prise efficace et cette production d’hormones du plaisir si nécessaires à notre équilibre physiologique et psychologiques que certains endocrinologues prescrives particulièrement à l’approche et lors de la ménopause pour un meilleur équilibre hormonal / cf. https://www.spring-medicare.fr/energie-libido/energie-vitale-libido-jeunesse-eternelle/.

Mais rassurez-vous, si vous n’êtes pas sûr d’être un bon coup mais que votre amour résiste malgré tout, c’est sans doute la meilleure garantie que vous être un.e partenaire honorable. Et, inversement, l’amour est un ouragan qui décuple l’attirance pour l’autre, balaie sur son passage la rancune, la mesquinerie, les reproches, le stress et favorise l’écoute, l’indulgence, la patience etc. et fait des deux partenaires de bons coups pour l’autre.

Et si au-delà de ces conseils, un suivi personnel est nécessaire, sachez qu’il existe – au sein du réseau www.Spring-MediCare.fr – un panel de professionnel de la sexologie, de la sexothérapie du coaching sexuel et même du massage, susceptibles de vous accompagner de mille manières vers une sexualité épanouie.

Renseignez-vous car le sexe, c’est vital au plan physiologique comme psychologique / cf. https://www.spring-medicare.fr/sexologie/le-sexe-un-besoin-physiologique/.

Philippe Lamy

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