Thérapie brève (ou cognitivo-comportementale)

L’expression « thérapie brève » est utilisée en opposition à la notion de psychanalyse qui s’inscrit dans une recherche dans l’inconscient du sujet, remontant parfois jusqu’à l’aube de sa vie.

Contrairement, en effet, à la psychanalyse et aux longues années sur le divan du psy qu’elle suppose, la thérapie brève (comportementale et cognitive) correspond à une thérapie pragmatique  et volontaire , généralement menée dans une durée allant de quelques séances seulement à une douzaine de séances, le tout sur moins d’une année.

Là où, en effet, la psychanalyse s’intéresse au « pourquoi ?  » du problème, c’est-à-dire à ses causes profondes qui trouvent racine dans le passé (pourquoi on va mal ), la thérapie brève s’intéresse, quant à elle, à « Comment faire pour aller mieux ?  », à « Comment faire pour apporter des changements ?  » afin d’obtenir rapidement un soulagement.

A qui s’adresse la thérapie brève ?

La thérapie brève s’adresse aux sujets en butte à des difficultés psychologiques (timidité, stress, angoisses, troubles du comportement, de l’humeur), à un manque de confiance en eux-mêmes, à certains blocages invalidants. Cette thérapie s’adresse aussi aux sujets sous l’emprise de personnalités perverses, manipulatrices et/ou dominatrices .

La thérapie brève s’adresse surtout aux sujets qui développent une souffrance et/ou un sentiment d’échec, dans leur interaction avec les autres, que ce soit dans l’environnement familial, social et/ou professionnel. La thérapie brève s’adresse ainsi à toute personne vivant une situation problématique pour laquelle elle ne trouve pas spontanément une solution satisfaisante.

La thérapie brève : une exploration de ses propres ressources

Il ne s’agit pas d’une démarche intellectuelle de réflexion sur soi, mais plutôt d’une exploration concrète et active de ses atouts  et de ses ressources  inexploités, pour permettre à chacun de devenir ce qu’il est, potentiellement, sans le savoir (cf. « Deviens ce que tu es »).

La thérapie proposée, par l’association MédiThérapie , vise à réveiller les ressources personnelles du sujet, afin d’orienter sa vie de manière positive et constructive, à travers une meilleure conscience de ses atouts et de ses points forts (à améliorer) et de ses points faibles (à modifier). Elle vise également à alerter le sujet quant à la probable image, induite par son attitude, qu’il a dans le regard des membres du groupe familial, social et/ou professionnel. La thérapie proposée vise aussi à alerter le sujet quant aux probables attentes de ces personnes à son endroit. Il s’agit donc d’une approche systémique (cf. Réconcilier l’individu et son environnement social).

Une double médiation

Il s’agit ainsi d’une médiation entre le sujet et son environnement, autant que d’une véritable médiation, entre son être social et son être animal (cf. « Que signifie MédiThérapie » ACCUEIL). Le sujet timide, par exemple, est en effet souvent paralysé par son hémisphère cérébral gauche, hyper-développé (siège de la réflexion, de la raison, du langage, de l’éducation, de l’écriture, des règles sociales, de la culture, du calcul, des interdits, des tabous), qui paralyse et vampirise son hémisphère cérébral droit (celui de l’émotion, de l’intuition, de toucher, de la sensualité, de la créativité, de la spontanéité, de l’improvisation, de la prise de risque, du jeu, du culte de l’immédiateté).

Rappel : Notre cerveau est infiniment complexe et toutes ses zones sont interactives. Il existe cependant une représentation (en vogue au cours de la seconde moitié du XXème siècle), certes schématique et symbolique, qui isole deux grandes zones “spécialisées”, aux fonctions différentes et complémentaires / cf. « Que signifie MédiThérapie » ACCUEIL.

L’objectif de la thérapie est notamment de conduire le sujet à identifier les comportements où il se sent insuffisant, inadapté, voire en échec, puis à lui faire découvrir des outils pour combattre ces comportements inadaptés qui le font souffrir, le plus souvent du fait d’une vision de lui-même erronée. Ce qu’il fait  est en effet souvent induit par ce qu’il est  ou croit être . Une personne boulimique me disait récemment : « Pourquoi je  mange trop ? Parce que je  suis une grosse vache, c’est tout. Et parce que, de toute façon, je n’intéresse personne et parce que tout le monde se fout que je sois moche!  » En l’espèce, non seulement le sujet développe un comportement contre-productif, mais se punit de son échec en œuvrant à se rendre encore plus laide (spirale mortifère). Par ailleurs, ce type de sujet programme l’échec , pour ne pas être déçu de son manque de volonté ; ce qui est un réflexe courant pour différents autres troubles du comportement.

Adapter son comportement

La thérapie comportementale (ou médiation) vise à agir directement sur le symptôme de son échec, tel que le sujet le perçoit et le définit. Le sujet doit comprendre que le symptôme traduit un comportement inadapté qu’il faut modifier. Avec l’aide et les outils du praticien, il peut ainsi modifier son comportement en s’attachant à mettre en œuvre de nouvelles stratégies plus satisfaisantes.

Les thérapies brèves visent ainsi à soulager la souffrance psychologique le plus rapidement possible, en amenant le sujet à s’interroger sur les conséquences d’une possible attitude nouvelle face aux situations connues, voire à envisager des expériences nouvelles.

Enrayer la spirale de l’échec

Le sujet en échec social, amoureux et/ou professionnel est, en effet, celui qui – paradoxalement – a le plus tendance à s’enfermer dans la reproduction des comportements, fussent-ils clairement identifiés par lui, comme ceux-là-mêmes qui le maintiennent en situation d’échec. Son manque d’estime de lui-même le tétanise en effet souvent, au point qu’il n’ose sortir des sentiers battus d’un échec annoncé.

Il est ainsi invité à tenter :

  • d’accéder à une image de soi positive : s’accepter tel que l’on est, s’aimer et savoir faire la différence, entre ce que l’on fait  et ce que l’on est  est un préalable nécessaire pour sortir de la spirale de l’échec;
  • d’acquérir des « ressources » qui lui font défaut (assurance, estime de soi, confiance en soi) ;
  • de se libérer des croyances limitantes ; « Je suis incapable, nul(le).. », « Je ne réussirai jamais », « Je ne mérite pas.., etc. » ;
  • d’apprendre à définir des objectifs et à se motiver ;
  • de se libérer de sentiments et d’émotions désagréables : colère, ressentiment, culpabilité ;
  • de se libérer de tendance dépressive : retrouver la joie et l’envie de vivre, voir la bouteille « à moitié pleine » et non « à moitié vide » ;
  • de se libérer d’un passé difficile : traumatismes, abus sexuels, violences physiques ;
  • d’apprendre à pardonner aux autres ou à soi-même ;
  • d’améliorer sa qualité de communication : mieux communiquer avec ses proches (conjoint, enfants…), établir des relations constructives et relativiser les conflits, pour mieux les gérer ;
  • de s’affranchir des dépendances (alcool, tabac, boulimie) ;
  • de gérer un deuil ou une séparation ;
  • d’approfondir sa quête intérieure (voir aussi « Deviens ce que tu es »).

Le praticien spécialisé en thérapie brève doit s’exprimer avec un langage adapté à la circonstance ; il doit être capable d’inspirer, de motiver, d’entretenir ou de raviver la passion du sujet qui, avec lui, ne doit cesser de vouloir s’améliorer.

Le praticien en MédiThérapie  doit créer des indicateurs quantifiables et mesurables, permettant à tout moment de savoir se situer par rapport à l’objectif du sujet.

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Philippe Lamy

 

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