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Le jeûne thérapeutique (ou diète hydrique)

Il existe plusieurs écoles et plusieurs traditions qui défendent ou recommandent le jeûne thérapeutique. Ce jeûne, outre sa vocation thérapeutique, peut avoir une dimension spirituelle. Dans tous les cas, il doit être respectueux de l’intégrité corporelle et de la préservation de la santé physique et psychique de celui qui le pratique. Tout d’abord, il faut savoir que le jeûne, même prolongé au-delà d’une semaine, ne présente aucun danger pour un sujet en bonne santé disposant de réserves graisseuses suffisantes. Dans tous les autres cas il ne sera pas a priori exclu mais devra être pratiqué sous un contrôle médical strict et probablement avec des compléments nutritifs adéquats.

Le jeûne : une tradition préhistorique

Le jeûne est une pratique qui puise ses racines très loin, à l’époque de la préhistoire, à laquelle nos ancêtres ne pouvaient aucunement prétendre à trouver à heure fixe un repas consistant tous les jours. L’homme préhistorique était ainsi accoutumé à se passer de nourriture parfois plusieurs semaines durant, sans pour autant cesser son activité physique car c’est elle qui lui permettait de recueillir les bénéfices de la chasse, de la pêche ou de la cueillette sans lesquels il n’aurait pas survécu. Notre organisme a aujourd’hui cette mémoire, et c’est bien à tort que l’on constate dans notre société moderne un développement significatif du surpoids, voire de l’obésité, en se bornant à n’y répondre que par des régimes de courte durée ou d’intensité insuffisante.

Mieux qu’un régime

Lorsque notre organisme est en surpoids, il n’y a rien de plus efficace qu’un arrêt immédiat et total de toute alimentation, dans l’attente de la consommation de ses réserves graisseuses, ou tout au moins d’une proportion significative desdites réserves, puisqu’il est recommandé de garder une masse graisseuse suffisante pour éviter d’avoir à attaquer la masse musculaire.

L’intérêt du jeûne total, par rapport à un régime fondé sur une alimentation sélective ou une diminution des doses quotidiennes, réside dans le fait qu’il est beaucoup plus simple, mentalement, de décider de ne pas manger du tout que de se poser quotidiennement la question de ce qu’on a le droit de manger et dans quelle quantité. Par ailleurs, il est évident que la perte de poids est aussi significativement plus rapide lorsqu’on se prive de toute alimentation pendant dix jours ou plus.

Cette diète radicale doit malgré tout être accompagnée d’une hydratation permanente, qui est le condition sine qua non de son bon déroulement.

Le bon déroulement du jeûne

Un grand nombre d’organismes et structures médicalisées encadrent ce processus de diète hydrique en associant généralement à ces cessions :

  • un exercice physique quotidien et suffisant
  • et, le cas échéant, la prise de compléments alimentaires (protéines, vitamines, etc.) pour éviter les risques d’un affaiblissement.

Il n’en reste pas moins que le jeûne est un stress pour l’organisme et qu’il entraîne généralement, en particulier les premiers jours, le risque de légères nausées, d’une faiblesse généralisée et des étourdissements qui contraignent à une activité souvent un peu réduite. Cependant, un certain nombre d’adeptes du jeûne, qui en ont une expérience positive, continuent à maintenir une activité, en particulier professionnelle, quasi normale en période de jeûne, même total.

Mise en garde : il est à noter que la privation de toute nourriture peut entraîner un certain inconfort, en particulier entre le troisième et le sixième jour, lié à la mise en place d’un processus physiologique qui entraîne le brûlage des graisses et toxines jusque-là passivement stockées. Cette période s’appelle l’acétose. Au cours de cette période, l’organisme sécrète de l’acétone, qui a l’inconvénient d’amener le sujet en jeûne à exhaler une odeur désagréable d’acétone qui ressemblerait à une odeur de pomme aigre. Cet inconvénient disparaît en principe à la fin de la première semaine de jeûne. A partir de là, une certaine euphorie provient de ce que l’organisme aura secrété ses propres substances coupe-faim. Dès lors, le jeûne peut continuer quelques jours en attendant les premiers signes d’une véritable faiblesse. Quand ces premiers signes apparaissent, il convient de remplacer le jeûne par une reprise d’alimentation progressive et prudente.

Une meilleure reprise de l’alimentation

En effet, le système digestif, qui depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, ne secrète plus de sucs digestifs et dont l’estomac s’est réduit, ne peut reprendre l’alimentation que progressivement. Cette phase de reprise d’alimentation doit être prudente pour plusieurs raisons : la première est celle évoquée ci-avant d’un nécessaire ré-apprivoisement des organes digestifs et la seconde est qu’une reprise d’alimentation trop rapide amènerait à un nouveau stockage de graisse qui priverait l’organisme des bénéfices de la démarche du jeûne. Le plus harmonieux est de reprendre une alimentation de type paléolithique, c’est-à-dire fondée essentiellement sur des viandes, poissons, légumes et fruits crus. Il s’agit bien sûr de sélectionner les viandes qui peuvent être mangées crues, comme le bœuf (à l’exclusion du porc ou de poulet), et les légumes comme le chou, l’oignon, les carottes, etc (à l’exclusion des pommes de terre, navets, artichauts, topinambours).

L’association MédiThérapie en liaison avec les thérapeutes de Spring-MediCare.fr propose des stages d’initiation au jeûne thérapeutique, ainsi que des coachings individuels pour les candidats à cette forme de purification personnelle.

 

Philippe Lamy


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Qu’est-ce que l’hypnose ? Et quand y recourir ?

L’hypnose, une entreprise autoritaire

L’hypnose consiste à amener – par une entreprise de suggestion autoritaire – un sujet (le plus souvent dans une démarche d’allégeance volontaire) à littéralement « verrouiller » ou « inhiber » certaines parties de son cerveau et/ou à en « désinhiber » d’autres, pour modifier ses perceptions, voire ses comportements.

Mais que signifient le mot « autoritaire » et l’autorité, en général ?
Le mot autorité signifie trop souvent une prise de pouvoir arbitraire (voire brutale) d’un sujet dominant, sur le comportement d’un sujet dominé.

Mais le terme d’autorité peut aussi signifier une compétence reconnue, une légitimité, dans un domaine particulier. On dira, par exemple : Cet ouvrage (ou cet auteur) fait « autorité » en la matière. Ainsi, en principe, l’autorité qu’exercent les parents, sur leur enfant, est légitimée par leur savoir, leur expérience et bien sûr leur désintéressement, leur bienveillance et leur amour.

  • L’hypnose utilisée pour de spectaculaires démonstrations, dans les cirques ou le music-hall, au cours desquelles des personnes du public sont endormies sur commande et/ou se livrent à différentes actions saugrenues ou burlesques, appartient à la première catégorie d’autorité.
  • L’hypnose utilisée dans le domaine médical relève de la deuxième catégorie. On l’utilise par exemple en psychiatrie pour inhiber certains centres liés à la douleur, ou encore pour inhiber un processus d’autocensure (provenant du cerveau gauche) et permettre ainsi à des souvenirs anciens de remonter à la conscience du patient.  Rappel : Notre cerveau est complexe et toutes ses zones sont interactives. Il existe cependant une représentation moderne, certes schématique et/ou conventionnelle, qui isole deux grandes zones « spécialisées », aux fonctions différentes et complémentaires: les hémisphères cérébraux gauche et droit.

Ce que peut l’hypnose

L’hypnose en médecine et en psychologie permet, par exemple, une action :

  • analgésique : elle permet un contrôle de la douleur (lors d’un accouchement par exemple, ou bien en chirurgie dentaire).
  • sur certaines hypertensions artérielles, asthme, eczéma, psoriasis, verrues, prurit, toutes les affections psychosomatiques et dysfonctionnements sexuels ;
  • contre les acouphènes, vertiges, migraines, insomnies, tics, stress, anxiété, la peur, les phobies;
  • contre l’agressivité, le traitement de la douleur, les névroses, l’anorexie, la boulimie;
  • pour favoriser le sevrage, en cas de dépendance alcoolique, tabagique, toxicomaniaque;
  • pour combattre les phobies, l’énurésie, les dépressions, les névroses post-traumatique;
  • contre le manque de confiance en soi, la timidité, le rougissement;
  • pour la préparation aux examens et concours;
  • pour résoudre les problèmes scolaires, professionnels, les problèmes relationnels de couple, mais aussi de la famille;
  • en médecine du sport : la visualisation et l’anticipation en hypnose sont utilisées pour améliorer les performances;
  • chez le malade cancéreux : utilisation de la visualisation en hypnose pour augmenter l’action de la chimiothérapie ou des greffes de moelle osseuse.

Comment fonctionne l’hypnose ?

Contrairement à une idée répandue, l’hypnose ne vise pas à endormir  le sujet, mais à le placer dans une attitude de « lâcher prise » ou de baisse de vigilance, le rendant réceptif aux suggestions de l’hypnotiseur.

Il est généralement nécessaire, pour cela :

Il existe deux principaux types d’hypnose :

  • La première, conventionnelle, fut pratiquée jusqu’à Freud et consiste à suggérer au patient des capacités. Par exemple : «Tu guériras  », et le patient de guérir.
  • La deuxième, l’hypnose Ericksonienne, plonge le patient dans un état de semi-veille , dans lequel il peut encore percevoir la voix du thérapeute et réagir à ses suggestions.

L’association MédiThérapie  organise des séminaires et formations de découverte de l’hypnose.

On peut ici noter qu’il existe d’autres techniques, pour apaiser, reconnecter le sujet en panique ou en perte de repères, pour l’aider à canaliser ses énergies dans un sens ordonné et positif, par exemple le Shibari japonnais (cf. Shibari, allégeance et Shiatsu).

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Les troubles psychosomatiques

Les troubles fonctionnels, des expressions d’un mal-être

Le champ des thérapies applicables aux troubles psychosomatiques, est vaste. À notre époque de communication instantanée et virtuelle, la vraie relation n’est – paradoxalement – pas plus simple, et nombre d’individus se sentent seuls, trop libres, abandonnés, rejetés. Certains ont besoin d’une aide temporaire, pour se rebâtir un profil social, dans le contexte professionnel ou même familial (cf. Thérapie brève (ou cognitivo-comportementale)).

Souvent ces individus ressentent aussi des troubles fonctionnels, sans toujours imaginer qu’il pourrait s’agir de manifestations psychosomatiques de leur mal être.

Les pathologies les plus courantes qui rentrent dans cette catégorie sont les pathologies fonctionnelles (c’est-à-dire les affections dont la cause n’est pas une lésion d’un ou plusieurs organes), comme :

• certaines rachialgies (certains maux de dos, notamment),

• certaines pathologies dermatologiques (certains eczémas, certains psoriasis),

• certains troubles digestifs,

• certains troubles de l’appétit (certaines anorexies ou boulimies),

• certaines dépendances (alcool, tabac),

• certains asthmes,

• la spasmophilie,

• certaines céphalées,

• certains syndromes dépressifs,

• certaines angoisses, certaines insomnies, apathies,

• certains troubles de l’identité ou du comportement.

Une aide psychologique complémentaire

Ces pathologies doivent bien sûr être soignées médicalement, mais le praticien MédiThérapeute peut proposer une aide complémentaire. S’il n’est pas lui-même médecin, il s’assurera – par des examens appropriés qu’il invitera le patient à faire pratiquer par un médecin – qu’il s’agit bien de pathologies fonctionnelles.

L’aide psychologique apportée peut alors – sur le moyen terme – favoriser la diminution des symptômes de certaines affections psychosomatiques classiques.

Une démarche personnelle est proposée aux patients, afin de les accompagner vers une meilleure connaissance d’eux-mêmes. Ils se positionnent ainsi plus efficacement par rapport à leur environnement, comprennent mieux s’ils sont appréciés, pourquoi, ce qu’ils pourraient vouloir améliorer…

Cette aide complémentaire peut aussi s’avérer bénéfique dans le cas de pathologies organiques, en complément de traitements classiques. Il est en effet généralement admis que les thérapies dites “complémentaires”, comme l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie ou l’acupuncture, permettent une meilleure tolérance de certains traitements lourds (tels que radiothérapie ou chimiothérapie).

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